La vie est au bout du couloir

18 avril 2007

Lundi soir il y avait François Bayrou à Lyon, c'était un peu l'émulation. Du coup, tu me connais, comme je joue à ni JFK ni lampadaire, je me suis dit autant aller voir une avant-première avec Kad, de Kadour Merad et O, et Bruno Solo, de Bruno Solo et M6. Il aurait pu y avoir Jean-Bernard de Jean-Bernard et B. Mais non.

Or tu le sais, la passion de Kad c'est le kamoulox, et me demande pas si le truc de Bruno c'est le Brumoulox, parce que franchement, ça fait vraiment phrase pour remplir son blog à peu de (michel hon)frais. Donc il fallait s'entraîner, à tire-parigot.

Dont acte. Voici un programme d'entraînement de pointe:

Hop le matin "je joue du ukulélé sur la tombe de Mike Brant et je tonds un wapiti nain". Trois fois de suite pour se mettre en forme.

Après, "j'épluche Rika Zaraï et je fait du rodéo sur une armoire à bois", deux séries de dix, et entre les deux séries "je démonte une armoire ikéa avec les pieds et j'épluche Guesh Patti".

Le midi attention pas de "je regarde l'inspecteur Derrick en me coupant les ongles de pieds à la spatule" car Tatayet est en case Cyril Rool, pour se faire vernir.

Dans l'après midi on y va doucement avec "je polie un galéopithèque cendré en appelant le 118 218 avec mon tatoo", au moins cinq fois d'affilée, et vis et Versaille.

Et le soir là encore on fait attention à ne pas abuser du "je fidèlise mes points la Foire Fouille et je repeinds mon sécateur en fushia" car il y a une carte gorgonzola suisse en case Michel Boujenah. Autant préférez un classique "je visite un campus américain en tong et j'incite Mimi Mathy à voter pour mon peigne"

Et finalement Kad n'est pas venu. Et j'ai subi les blagues de Bruno Solo.

Et là je suis entré en dépression.