Quand les poulpes auront des dents

31 janvier 2007

(Aujourd'hui j'ai envie de faire une note dans laquelle il n'y a aucun liant, où je peux parler de trucs sans aucun rapport. Juste histoire de raconter des choses, sans que ça n'ait le moindre sens, ni le moindre intérêt.)

Je sais pas si quelqu'un a remarqué, mais entre décembre et janvier on en est à 27 notes en deux mois sur ce blog. Je sais pas si tu te rends compte, mais c'est énorme. Regarde, essaie de compter sur tes doigts, tu vois y t'en manque. Bon à la limite tu peux emprunter des doigts à ton voisin, mais là c'est pousser Chick et Kir à faire des commentaires graveleux. Et je ne veux entendre personne dire "mais il parait qu'il y a un pompier volontaire qui veut bien prêter deux doigts", parce que c'est de mauvais goût. Donc 27 notes plus drôles les unes que les autres, surtout les autres, et ben moi avec tout ça je suis flapi. Alors je fais un post qui veut rien dire, c'est comme ça.

D'abord il faut que j'avoue honteusement qu'il y a un jeu de mot que je déteste, ouais je sais tu croyais que j'étais l'ami des jeux de mot, tous autant qu'ils sont, que pour moi ils naissaient libres et égaux en doigts, qu'on s'amusait, qu'on chantait, qu'on dansait, qu'on faisait des parties de jokari en rigolant, alors que non, je n'aime pas du tout "qui suis-je? où vais-je? dans quel état j'erre?". Je sais pas c'est viscéral, sans doute un complexe d'Oedipe pas terminé avec Ikéa, mais vraiment j'aime pas. Ou aussi l'impression que c'est un jeu de mot de fin de soirée, le genre de jeu de mot que font des mecs qui misent tout sur leur humour pour serrer dans le temps additionnel, alors que vu l'état de délabrement quasi post-guerre froide de leur humour, il feraient mieux justement de tout miser sur leur collection de pin's parlants Fred et Jammy.

Alors que "qui suis-je? où vais-je? qui c'est qui me ramène?" me fait beaucoup rire, tu vois c'est bizarre. Et en plus il joue vachement bien au jokari, au ping-pong un peu moins, mais ça marche pas trop en soirée.

Les hommes naissent libres et égaux en doigts

Ouais je mets des photos d'humour.com, ça fait un peu skyblog mais c'est à cause de la politique laxiste de la gauche pendant quinze ans (merci raph, effectivement ça marche pas mal comme excuse).

Par contre j'aime beaucoup les blagues khirgizes:

"Combien faut-il de plombiers tadjiks pour changer une ampoule? Arlette Chabot"

"Un khirgize repeint son plafond. Un tadjik arrive et lui dit "tiens toi au pinceau, j'enlève Jacques Chancel""

"Combien peut-on mettre de tadjiks dans une deux-chevaux? Philippe Risoli devant et Michèle Alliot-Marie derrière."

Mais ça marche pas en soirée non plus.

Sinon hier j'ai entendu Gérard Miller à la télé il parlait de "transfert contre-transfert". Mais il donnait même pas le score ce fourbe, du coup je te le dis: y a eu match nul, trois partout.

Information importante: on devrait bientôt voir le millième commentaire sur ce blog, dans les heures ou les jours qui viennent... mais qui sera l'heureux millième commentateur, ce alors même que nous allons bientôt fêter les un an de l'oreille est hardie? Suspens... Que d'aventures, que d'aventures.

En fait je crois que d'habitude mes notes ne veulent rien dire non plus.

Posté par Badibuh à 14:30 - Commentaires […] - Permalien [#]