Le silence des pantoufles
Après le "Où est Charlie littéraire" et le "Poème en kit", nous vous proposons, pour la modique somme de rien du tout, ce qui est peu, comparé à pas grand chose "l'OuPiPo", Ouvroir de Politique Potentielle. Cette idée badibesque apparaît comme évidente lorsqu'on prend en compte les évènements suivants: lecture de l'Homme approximatif de Tristan Tzara dans le Lille-Lyon de 16h10, faisant penser aux 7 manifestes dada, rencontre à Lyon avec une affiche de Nicolas Sarkozy, faisant penser à pas grand chose, sinon que je n'ai pas de nain hongrois dans mes connaissances. A noter: on ne prend pas en compte cette pauvreté en nains hongrois, sinon c'est compliqué. Dès lors on se dit "saperlipopette de sa race, mais c'est bien sûr, Ikéa Eurêka! Il suffit de transposer l'idée de Tzara (thoustra) à un discours de Nicolas Sarkozy". Alors on lit un discours de Nicolas Sarkozy (et oui, moi aussi je me sacrifie pour ce blog), on en extrait bon nombre de mots, on les met dans un petit sac (de type petit sac) et on obtient des mini-discours/poèmes politiques.
Il est d'ailleurs frappant de voir à quel point la langue de bois peut s'effacer à la sortie d'un petit sac...on obtient par exemple ceci:
"La décision française
la faiblesse d'un pluralisme fort récompense la solidarité des arrière-pensées
l'emploi actuel enthousiasme la régression bureaucratique
les valeurs fortes ont intérêt à autoriser le triomphe de frontières exigeantes car l'important c'est la parole considérable des chiffres
par conviction, le dévouement doit admettre des efforts: oui, il faut s'interdire des périodes d'action:
un nationalisme majeur, un immobilisme souverain, une démocratie concurrente
la patrie doit défendre l'immigration nationale
il faut une volonté française d'évoluer: le président doit engager une délocalisation nouvelle vers l'étranger.
nous devons changer notre unité: affirmer une régression publique, réduire la liberté qui est responsable du pragmatisme du chômage
le travail solidaire doit lutter contre les opinions personnelles."
Après, ça vaut ce que ça vaut, à vous de voir...